Après une matinée de mobilisation pour les planteurs, de tensions et d’embouteillages provoqués par un défilé de tracteurs, les agriculteurs se sont rendus à La Providence. Les planteurs sont toujours devant les bureaux de la DAAF. La réunion débutée à 14h45 a été suspendue car les industriels sont absents. Un dispositif de sécurité a été dressé aux abords du bâtiment de la DAAF. Les manifestants se dirigent maintenant en direction de la préfecture de Saint-Denis avec leurs tracteurs.
Ce mardi est marqué par une nouvelle mobilisation des planteurs qui tentent de se faire entendre afin de revaloriser le prix de la tonne de canne.
Il n’y a pas eu d’accord signé la semaine dernière entre les agriculteurs et les industriels au sujet de la convention cannes. Une ultime réunion était prévue cet après-midi dans les bureaux de la DAAF (Direction de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt) de La Réunion.
La réunion débutée aux alentours de 14h45 a été annulée car les industriels étaient absents.
Les manifestants ont ensuite pris la décision de quitter la DAAF pour prendre la direction de la préfecture à Saint-Denis. Les syndicalistes doivent maintenant décider de la suite à donner à ce mouvement de grève.
Les agriculteurs bloquent actuellement le boulevard de La Providence. Les forces de l’ordre ont mis en place une déviation.
Des manifestants ont fait un détour par le Boulevard Sud et ont dégradé le site d’un industriel à Saint-Denis.
Un important dispositif de sécurité est mis en place par les forces de l’ordre.
Une fois encore, les planteurs de cannes se mobilisent pour obtenir une revalorisation du prix de la tonne de canne. Pour plus de précision, ils demandent une augmentation de 6 euros de la rémunération du prix de la tonne de canne.
Les industriels eux ont proposé une augmentation de seulement 49 centimes.
Les planteurs sont donc de nouveau passés à l’action ce mardi matin avec une opération escargot à l’Est et à l’Ouest de Saint-Denis.
En direct du journal télévisé d’Antenne Réunion à 12h30, Frédérique Vienne a expliqué que les agriculteurs sont prêts à retarder la campagne sucrière tant qu’ils n’auront pas eu gain de cause.
Selon Frédéric Vienne, cela fait déjà 5 semaines que les planteurs sont sous tension avec les négociations dans le cadre de la convention canne. "C’est un moyen de pression mais aussi de mobilisation pour montrer la détermination des agriculteurs qui sont exaspérés par la proposition de Tereos".
A la mi-journée, des manifestants se sont attaqués au site de l’industriel Ercanne à Saint-Denis. Pour contrer le risque de dégradations à Tereos, les bureaux ont été évacués, des gendarmes sont positionnés devant les grilles.