Les planteurs de cannes sont en colère. Ils réclament aux industriels une revalorisation du prix de la tonne de cannes. Ce matin, les planteurs ont bloqué les usines et une motion a été déposée à la préfecture. Jean-Bernard Gonthier, était en direct sur Antenne Réunion.
Les planteurs sont déterminés. Une nouvelle semaine de négociations a démarré avec les industriels. Blocage des usines du Gol et de Bois Rouge ce lundi matin. Cet après-midi, de nouvelles réunions ont eu lieu.
Le président de la Chambre Verte a demandé à être reçu par les présidents des collectivités et la Daaf et par le préfet. Le président de la Chambre de l’Agriculture, Jean-Bernard Gonthier s’exprime sur ses attentes et évoque ses propositions.
Une rencontre compliquée
"Le dialogue existe entre État les collectivités et les planteurs, mais ce soir la réunion prévue avec tous, a vu l’absence d’un des principaux, Tereos. Cela confirme sur nos attentes."
"On demande à cette collectivité de mettre les comptes sur la table, de nous prouver ce qu’ils affirment. Ils publient des chiffres dans la presse, à eux de nous les prouver. On veut des preuves ! Les agriculteurs sont en souffrance. On avait demandé leur appui, de la part du Conseil départemental et régional. On demande des comptes pour un vrai partage des richesse."
"On espère un changement"
"L’État nous aide déjà à travers des subventions. Nous avons été de ceux qui ont accompagné Tereos pour ces 28 millions d’euros, ils doivent maintenant faire un geste sur les prix de base. On espère un changement."
"Nos menaces sont toujours d’actualité"
"Nos menaces sont toujours d’actualité à cet instant, on sera mobilisés, on contactera dès ce soir nos bases pour les actions à venir. On verra après ce que la base décidera, il n’y a rien de déterminé pour l’instant."