Le barrage filtrant mis en place depuis ce mercredi 26 avril au matin par les salariés de l’aéroport de Roland Garros et de la CCIR est toujours en place ce soir. La situation entre grévistes et direction de l’aéroport progresse. En effet, un deuxième barrage installé a été levé, en raison de la progression des négociations entreprises au cours d’une réunion débutée vers 18h.
Depuis 5h ce mercredi 26 avril, salariés de l’aéroport Roland Garros et ceux de la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion (CCIR) ont installé un barrage filtrant au rond-point.
Un autre barrage a été mis en place dans le courant de l’après-midi, juste avant d’accéder à l’aéroport.
La raison de ce blocage : l’échec des négociations annuelles obligatoires (NAO).
Parmi les revendications de l’intersyndicale : une augmentation globale des salaires de 2 %, une prime annuelle, et un 14e mois.
"Nous espérons une mobilisation de plus de 80 % du personnel, soit environ 200 personnes. À l’intérieur, ça tourne au ralenti. Il y a quelques services qui ont été réquisitionnés par la préfecture. L’ensemble du personnel est présent." indique Frédéric Bordier, délégué syndicat CFDT.
Guillaume Branlat, le président du directoire de l’aéroport depuis 4 mois, de regretter que ce mouvement de protestation se répercute sur la population.
"Nous avons fait hier un pas vers les syndicats, ça n’a pas été accepté. On va encore travailler aujourd’hui pour que cela se passe le mieux possible."
En milieu d’après-midi, la situation restait inchangée, à une exception près. "Nous nous sommes déplacés de quelques mètres du rond-point où nous étions. Ce sont les gendarmes qui ont pris notre place pour filtrer l’entrée à l’aéroport", indique Frédéric Fontaine, secrétaire départemental adjoint du Syndicat autonome de la fonction publique territoriale (SAFPTR), et responsable du secteur privé.
Le syndicaliste de préciser : "Nous sommes en attente d’une réunion en présence du préfet, car la situation n’avance pas avec la direction".
Une réunion a effectivement débuté à 18h ce mercredi 26 avril. En début de soirée, le deuxième barrage a été levé, en raison de l’avancée des négociations entre direction et grévistes.
Ces derniers ont "levé le barrage en signe de bonne volonté", souligne Frédéric Fontaine.