Un plan de départ volontaire a été annoncé chez SFR. Une annonce qui concerne également La Réunion, avec 152 postes en ligne de mire de l’opérateur telecom comme l’annonce l’opérateur ce mercredi.
Dans le cadre d’un plan de départ volontaire au sein de SFR, 5 000 postes sur 15 000 sont concernés en Métropole.
Une mesure qui n’épargne pas La Réunion. Sur le plan local, cette annonce vise 152 postes sur les quelques 373 postes que compte SFR Réunion, soit près d’un tiers des effectifs, pour atteindre 221 postes.
Reposant par définition sur le principe du volontariat, le plan de départ volontaire, qui sera mis en place à partir du 1er juillet de cette année, ne comprend pas de licenciements, avec une garantie de l’emploi jusqu’en juin 2019.
À l’appel de la CFDT, un débrayage au niveau national, relayé à La Réunion, a eu le 9 février 2017.
La CFDT pointait notamment les "conditions de travail délétères" et le "dialogue social piétiné".
En direct dans le 12h30 d’Antenne Réunion Patrick Josset, directeur général adjoint de SFR Réunion explique les raisons de ce plan de départ volontaire.
"Les offres de télécommunications sont toujours en baisse. Pour continuer nos investissements sur nos réseaux, notre développement, et nous réorganiser, nous avons été contraints de mettre en place ce plan social (...). De même que la fin du roaming, en juin, va nous couper d’une partie de revenus."
Patrick Josset d’expliquer que ce plan n’aurait pas d’incidence sur les clients.
"Les services ne risquent pas de se dégrader car nous travaillons avec les mêmes prestataires que nous avons eu depuis des années. La grosse partie réseau et l’outil de production locale restent identiques".
Le Conseil d’État a confirmé l’amende de 15 millions d’euros infligée à Altice, alors que le groupe avait demandé l’annulation d’une pénalité infligée par l’Autorité de la concurrence.
Parmi les reproches, l’augmentation des forfaits des abonnés d’Outremer Telecom, entre décembre 2014 et janvier 2015 avant de céder l’activité. Mais une amende qui ne concerne pas le plan de restructuration, comme le confirme le directeur général adjoint de SFR Réunion.
"C’est le groupe Altice qui a écopé de cette amende de 15 millions d’euros, elle ne concerne que le groupe et pas SFR".