Pour le troisième jour de grève des agents hospitaliers du CHU ce jeudi, le mouvement est marqué par l’absence de blocage et de barrage. Mais des embouteillages se sont formés au niveau de l’entrée Ouest de Saint-Denis, où les manifestants font circuler une pétition au Barachois. Parmi les hommes politiques qui sont venus apporter leur soutien, Thierry Robet et Jean-Paul Virapoullé.
Au lendemain d’une deuxième journée de grève où ils ont pu récolter 6 000 signatures, les grévistes ont poursuivi leur mouvement ce jeudi du côté du Barachois, afin de poursuivre la signature de la pétition contre le plan social prévu par la direction du Centre hospitalier universitaire (CHU).
Si aucun barrage ni blocage n’étaient prévus aujourd’hui, la circulation de la pétition à l’entrée Ouest de Saint-Denis a provoqué des embouteillages dans le secteur.
Le député-maire de Saint-Leu Thierry Robert a fait le déplacement pour soutenir le mouvement. Autre homme politique sur place, Jean-Paul Virapoullé. Le maire de Saint-André est également auprès des manifestants rassemblés à proximité de la préfecture.
La ministre des Outre-mer, Éricka Bareigts, s’est rendue en préfecture en fin de matinée. À sa sortie, elle a annoncé que le plan social était gelé jusqu’à la réunion du 14 mars entre l’Agence Régionale de Santé de l’Océan Indien (ARS OI), la direction de l’hôpital et les syndicats à Paris.
Par ailleurs, le député Jean-Jacques Vlody avait envoyé courant février un courrier à la ministre des Affaires sociales et de la Santé, dans lequel il trouve "surprenant qu’un programme très lourd d’investissements immobiliers (200 millions d’Euros), indispensable à la création du CHU, n’ait obtenu que 8,5 millions d’euros de financement de la part de l’État."
C’est la raison pour laquelle il demande la mise en oeuvre d’un "programme de financement réaliste qui tienne compte du besoin de santé des Réunionnais et qui traduise l’ambition de la France de l’océan Indien en matière de coopération sanitaire pour une meilleure insertion de la Réunion dans son environnement géographique."