Après la sortie du rapport de l’IGAS sur l’énorme déficit du CHU pour 2016, la décision de supprimer plusieurs postes a été prise, 250 postes et 130 lits sont menacés. Une grève débutera demain matin. Aujourd’hui, l’Intersyndicale a fait part de ses revendications.
Après l’annonce de la suppression de 250 postes ainsi que la fermeture de quelques 130 lits, les syndicats du CHU ont déposé un préavis de grève. Cette grève va débuter demain matin.
3 points principaux ressortent donc des revendications. L’Intersyndicale lutte notamment contre les suppressions de postes. Mais également contre le plan et finalement pour le respect des engagements pris lors de la création du CHU.
Avec ces revendications l’intersyndicale dénonce un manque d’égalité vis-à-vis de l’aide de l’État. En effet, le constat est fait suite aux revendications que, plusieurs autres îles ont pu bénéficier de 165 millions d’euros d’aide de l’État. Tout cela du fait de leur insularité pour lequel ils interpellent Marisole Touraine, ministre de la Santé.
En effet, une liste détaillée est dévoilée sur le tract de l’intersyndicale où la Guadeloupe aurait bénéficié de 42 millions d’euros. La Martique d’un peu moins de 100 000 millions d’euros et la Corse de 25 millions d’euros.
Des détails qui poussent les syndicats à s’interroger sur la place de La Réunion dans le cadre des aides de l’État.
Un appel à la mobilisation est donc lancé par les syndicats au personnel hospitalier. Selon eux, la manifestation sera sans précédent. L’intersyndicale ajoute que ces changements pourraient affecter « la qualité du service public à l’hôpital et l’offre de soins pour la population réunionnaise ».
Jusqu’ici, malgré les rencontres faites entre l’intersyndicale et les directeurs du CHU de La Réunion et de l’ARS OI, aucune avancée n’a été possible.
À compter de demain, mardi 28 février, les syndicats du CHU se mettront en grève pour une durée illimitée.