Les productions maraîchères sont les plus impactées par le passage de la tempête Carlos. À Dos d’Âne, Jimmy Thiburce a perdu 80 % de sa production. Ses salades et ses brèdes notamment n’ont pas résisté à la pluie.
Après la sécheresse, les champs de Jimmy Thiburce à Dos d’Âne viennent de souffrir d’un nouvel élément climatique extrême : la tempête Carlos.
Résultat, les sols sont gorgés d’eau, salades, brèdes et courgettes ont pourri. Il vient de perdre 80 % de sa production, soit l’équivalent de plusieurs milliers d’euros.
"Du repiquage à la récolte, nous avons environ 20 000 salades complètement perdues".
Le temps de la repousse, Jimmy Thiburce va vivre sans revenu, il espère que des aides vont pouvoir être débloquées. "Par exemple, une fois nous avons déclaré environ pour 20 000 euros de perte, et j’ai eu entre 2 000 et 3 000 euros de subvention. Ce qui veut dire que cela ne remplace en aucun cas les pertes subies" se désole-t-il.
Seul point positif des intempéries liées au passage de la tempête Carlos à proximité des côtes réunionnaises pour les agriculteurs de Dos d’Âne, la réserve en eau a été augmentée.
"La semaine dernière c’était un peu moins que la moitié. Là, en deux jours, le niveau est bien remonté. Toutefois, nous ne sommes pas sûrs de tenir une année entière si nous n’avons pas de pluies régulièrement", nuance le maraîcher.
En attendant que les sols sèchent, Jimmy Thiburce tente de sauver les légumes qui peuvent l’être. Il espère que le Département sera épargné par d’autres intempéries de cette ampleur.