L’heure du bilan pour les métiers de la sécurité privée. Le secteur connaît une forte croissance depuis 20 ans. Implanté à La Réunion, depuis 3 ans, le Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps) a exposé ses ambitions. 3 500 agents seraient concernés à La Réunion.
Gardiens, convoyeurs de fonds, agent de télésurveillance ou encore détective privé... À La Réunion, 3 500 personnes travaillent dans le domaine de la sécurité privée. Un corps de métier régulé par le Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps), implanté depuis trois ans dans l’île.
"La Réunion est un département français qui a les mêmes problèmes que les autres départements métropolitains. À savoir des questions de travail illégal, de pratique de prix parfois très contestables. Et puis globalement, comme partout ailleurs, la nécessité d’être en règle avec les dispositions du code de la sécurité intérieure", détaille François Peni, secrétaire général du Cnaps.
La sécurité privée est un secteur en croissance depuis 20 ans. Sur La Réunion, 300 autorisations de pratique du métier sont délivrées chaque année. L’un des combats du Cnaps est de distinguer les professionnels agréés des travailleurs non reconnus, comme le poursuit le secrétaire général.
"Nous effectuons des contrôles deux fois par an à La Réunion. Plusieurs dizaines de personnes sont contrôlées à l’occasion de ces missions et font l’objet de sanctions. Toutefois, la très grande majorité des agents de sécurité privée et des entreprises de l’île travaillent convenablement".
Avec l’état d’urgence toujours en vigueur sur le territoire national tout comme à La Réunion, le recours aux professionnels de la sécurité se fait de plus en plus ressentir. Dans une période de crise, il est bon de rappeler que la sécurité est un secteur qui recrute."