Pas de vrais sapins cette année pour les crèches les hôpitaux et les associations. La distribution par l’ONF est compromise en raison de la difficulté pour accéder aux arbres.
Il n’y aura pas de don de sapins cette année pour plusieurs raisons. En ce moment, les scieries n’ont pas besoin de bois, les grands sapins ne sont pas coupés.
Par conséquent, les cimes que l’on peut utiliser comme arbre de Noël ne sont pas récoltés.
"Nous n’avons pas de ressource qui proviendrait de régénération naturelle. Les grands cryptomérias n’ont pas en sous-étage de petits sapins que l’on pourrait récolter en coupe d’éclaircie", explique Alain Fontaine, chargé de communication de l’ONF de La Réunion.
De plus, le massif de la Plaine d’Affouches, le principal fournisseur de sapins, est totalement inaccessible par sa route en flanc de falaise, en raison d’un risque de chute de pierres. Après étude du bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), un arrêté préfectoral a interdit toute circulation sur cet axe.
Pour les fêtes de fin d’année, l’ONF a l’habitude de donner 300 cryptomérias aux associations, aux crèches, aux écoles et aux hôpitaux. Les particuliers s’approvisionnent quant à eux auprès des pépiniéristes.
Le chargée de communication de l’Office de souligner qu’il n’y a pas de concurrence avec les professionnels.
"Nous n’empiétons pas, nous ne faisons pas de concurrence déloyale avec les pépiniéristes privés qui vivent de cette vente de sapins de Noël".
L’ONF coupe principalement les cryptomérias à la Plaine d’Affouches et dans la forêt de Bélouve. Mais, depuis trois ans, la ressource est rare, voire inexistante.