Des enfants de 6 à 12 ans et des adolescents de 13 à 17 ans sont actuellement suivis par un établissement public de santé mentale. Mais beaucoup de familles ne sont pas encore informées des soins à disposition pour leurs enfants.
Le centre de soin de jour de l’Etablissement public de la Santé mentale prend en charge des adolescents entre 13 et 17 ans pour différents problèmes : troubles de l’humeur, schizophrénie ou encore dépression.
Une vingtaine de jeunes résidant le Nord ou l’Ouest de l’île suivent un programme thérapeutique.
"Ces adolescents ont présenté un trouble psychiatrique à l’entrée ou durant l’adolescence qui a eu des conséquences sur leur scolarité, sur leurs relations familiales, leurs relations sociales avec des ruptures. Le but est de les réinscrire dans tous les domaines", explique le Docteur Virignie Rousseau, pédopsychiatre au centre de soins de jour pour adolescents.
Il y a aussi des personnes bien plus jeunes. Des enfants de 6 à 12 ans sont aussi suivis par une équipe pluridisciplinaire. 25 marmailles sont accueillis chaque année dans l’hôpital de jour pour des activités juridiques.
"Il y a beaucoup d’ateliers groupés avec des médiations thérapeutiques, corporelles comme de l’équithérapie, de la piscine, de l’expression artistique", précise Julie Mercier, infirmière à l’hôpital de jour pour enfants.
En tout, 28 sites en dehors de l’établissement hospitalier sont disséminés dans le Nord, l’Ouest et l’Est de La Réunion. Pour les familles du Sud de l’île, il faut se tourner vers l’Etablissement public de santé mentale du Groupe Hospitalier Sud Réunion.
Mais pour les familles, il reste encore difficile de se rendre compte de l’ampleur de l’offre de soins pour leurs enfants en difficulté.
"L’idée est de progressivement de rapprocher les organisations qui se ressemblent et qu’on puisse expliquer plus facilement la façon dont on prend en charge et dont on fonctionne", détaille Laurent Bien, directeur de l’établissement public de santé mentale à La Réunion.
L’Etablissement public de la Santé mentale souhaite faciliter les conditions d’accueil des patients au sein des différentes structures grâce à une harmonisation des moyens. Mais le nombre de places disponibles restent limitées.