Au lendemain de la présentation des orientations budgétaires 2017 du Conseil départemental, elles seront examinées aujourd’hui en assemblée plénière, au Palais de la Source.
Dans un contexte difficile, le Conseil départemental annonce être en mesure d’investir pour 140 millions d’euros dans l’économie locale.
"Nous avons bien géré les deniers publics. Nous avons modestement été bons. Nous ne sommes pas endettés, nous n’augmentons pas les impôts et nous continuons à faire des investissements", souligne la présidente du Département.
Ce mercredi 26 octobre, plusieurs dossiers ont été examinés par les conseillers départementaux, et notamment celui qui concerne les orientations budgétaires 2017.
Mais Nassimah Dindar de pointer les contraintes qui pèsent sur le Département, en mettant en cause les restrictions imposées par le gouvernement, par le biais des réductions de la dotation de l’État. Mais aussi induites par la limitation des dépenses publiques.
La présidente du Conseil départemental d’indiquer qu’en dépit d’un budget "contraint", il reste des "marges de manœuvres".
Et de préciser : "Nous n’enlevons rien aux politiques publiques d’aides en faveur de ceux qui ont le plus besoin".
Prise en charge des personnes âgées, rénovation des routes, ou encore création d’une société publique locale (SPL) chargée des structures culturelles... Des orientations budgétaires qui se placent dans la continuité des trois axes soutenus par la mandature.
"Nous développons également des produits vers l’économie réunionnaise, pour l’agriculteur. Mais également sur des projets touristiques, avec le développement des Hauts de La Réunion", poursuit Nassimah Dindar.
Les maisons d’assistants familiaux (Maf) font partie des projets sur lesquels mise beaucoup le département. Ces structures sont destinées à accueillir des personnes âgées et isolées.
Pour la gestion de ses huit équipements culturels, le Conseil départemental souhaite la création d’une société publique locale (SPL). Face à l’inquiétude des agents avant même sa création, la présidente a tenu à rassurer en argumentant sur la "souplesse" et la "cohérence" que permettrait cette SPL.
Du côté de l’opposition, les conseillers départementaux se disent satisfaits des orientations définies par la majorité. Tout en constant que certaines zones géographiques sont plus impactées que d’autres par les restrictions budgétaires, pour l’année à venir.