Au détriment des riverains et des maires des trois communes de Saint-Leu, des Avirons et de l’Etang-Salé, une nouvelle enquête publique est ouverte dès aujourd’hui et se tiendra jusqu’au 6 octobre prochain. Cette enquête se place dans le cadre du chantier de la Nouvelle Route du Littoral.
Dans le cadre du chantier de la Nouvelle Route du littoral, la société SCPR a déposé un nouveau projet pour l’ouverture d’une carrière de roches massives à Bois Blanc au niveau de la Ravine du Trou.
Une nouvelle enquête publique pour dire "NON" au projet
Au-delà de l’opposition des riverains de Saint-Leu, des Avirons et de l’Étang-Salé ainsi que des maires de ces communes, une nouvelle enquête publique est prévue dès aujourd’hui. Elle se tiendra jusqu’au 6 octobre prochain où Thierry Robert, député-maire de Saint-Leu, invite les opposants à exprimer leur opinion.
Certains riverains espèrent l’arrêt de ce projet malgré une modification de ce dernier par l’exploitant.
Si la durée d’exploitation était au départ prévue à 6 ans, elle passe maintenant à 4 ans et demi. Le site d’extraction posant problème serait plus éloigné que celui d’origine, et la surface d’exploitation a été réduite à 19 hectares pour la plus grande satisfaction de la SCPR.
Thierry Robert le déclare : "L’État nous dit pour plusieurs raisons qu’il faut que cela cesse".
Une enquête similaire en 2015, et un référendum en 2016
À savoir que cette enquête publique constitue la deuxième puisqu’en 2015, plus de 1400 personnes se sont déplacées pour exprimer un avis défavorable à l’ouverture d’une carrière à Bois-Blanc.
Un référendum en juin 2016 avait été organisé révélant 81% de votes défavorables de la part des Saint-Leusiens face à ce projet de carrière de la SCPR qui engendrait bon nombre de conséquences négatives pour les habitants ; flux importants de circulation, poussière et bruits dégradant la santé des riverains et notamment l’environnement d’un point de vue visuel.
Le collectif Touch pas nout’ Roche est toujours opposé à cette carrière à ciel ouvert : "on reste sur une extraction qui est la même, on a même augmenté le nombre de camions par jours. Ils sont passés de 900 à 956."
Des Saint-Leusiens favorables au projet
Si la majorité des Saint-Leusiens se sont opposés à ce projet en juin dernier, une autre partie ne voit pas le problème : "Si les galets ne servent pas, ils peuvent servir pour d’autres endroits et d’une façon différente... Alors oui".
Aujourd’hui, de 9h30 à 12h30, les habitants se sont prononcés sur l’exploitation d’une carrière où la SCPR souhaite puiser 9 millions de roches massives pour le bon déroulement du chantier de la NRL.