Au 6e jour de la grève qui le secteur du Bâtiment et travaux publics, les répercussions s’étendent jusque dans les chantiers qui tentent de poursuivre leur activité.
6e jour de grève dans le BTP
Ce mercredi matin, sur ce chantier situé à Sainte-Suzanne, l’activité n’est pas aussi soutenue qu’à l’accoutumée.
En cause, le conflit social qui paralyse depuis près d’une semaine le secteur du Bâtiment et travaux publics (BTP). La grève perturbe le fonctionnement des chantiers et des travailleurs. Un travail au ralenti pour ceux qui ne font pas grève.
Pour cette vingtaine d’ouvriers d’une petite entreprise, faire la grève n’est pas envisageable.
Perturbations sur les chantiers qui essayent de poursuivre le travail
En effet, l’activité est pratiquement à l’arrêt, avec l’absence de livraison de béton avec les blocages au Port, et des chantiers qui prennent du retard au fur et à mesure de la poursuite de la grève.
Une situation difficile pour les petites entreprises. Les ouvriers qui ne suivent pas la grève en subissent néanmoins les conséquences.
Si tous les salariés du BTP sont concernés par ces négociations, entre professionnels, les avis sont partagés sur le mouvement.
Pour Jean-Pierre Hoarau, chef de chantier, il estime être pris en otage dans cette grève qui paralyse son activité. "Franchement, mi peut pas dir à ou cossa mi pense. Moi-même mi voudrait pas fé la grève. Les petits patrons n’a point les moyens. Si nou lé en grève c’est sûr et certain que nou sera pas payés. Donc nou va continuer à travailler jusqu’à aujourd’hui. Après demain peut-être, nou sera obligés d’arrêter", craint-il.
Poursuite de la grève et opérations escargots
Après un nouvel échec des discussions entre l’intersyndicale et le patronat, la grève se poursuit dans le BTP. Des opérations escargots ont lieu sur les 4 voies du Sud.
Le mouvement s’est déjà durci mardi et aujourd’hui, les dockers pourraient rejoindre le mouvement.