La plus grande fuite de documents privés concerne les données récoltées sur plusieurs années de comptes bancaires ouverts dans les paradis fiscaux. La Réunion pourrait être concernée.
Les "Panama Papers" sont actuellement au coeur de l’actualité. Il s’agit de 260 gigaoctets de données (e-mails, compte-rendu de transactions et autres), 11,5 millions de fichiers. En tout, plus de 4 millions d’emails, 3 millions de fichiers de données brutes, 1 million d’images et bien d’autres.
La personne à l’origine de cette fuite massive, la plus importante de l’histoire, est resté discret sur son identité, craignant pour sa vie. Il a fourni les données au journal allemand Süddeutsche Zeitung via des messages cryptés. Le journal et le consortium international des journalistes d’investigation épluchent encore actuellement les données.
De grands noms ont été cité notamment l’ancien ministre Jérôme Cahuzac.
Les "Panama Papers" révèlent les noms des entreprises ou des personnes qui ont un ou plusieurs liens avec des comptes offshore, soit des paradis fiscaux.
Dans ces données, La Réunion pourrait être concernée. Sur la carte affichant les différents lieux cités dans les documents, notre île tout comme l’île Maurice apparaissent.
Aussi, dans les premiers documents ouverts au public, l’on peut voir qu’un code interne aux "Panama Papers" a été créé pour La Réunion. De plus, plusieurs entités avec "Reunion" dans leur nom y figurent.
Pour l’instant, l’ensemble des documents n’ont pas été épluchés par les personnes qui ont les fichiers entre leurs mains. Aussi, l’ensemble des données n’a pas été ouvert au public.
Il faudra donc sûrement attendre quelque peu avant de connaître les noms des personnes ou des entreprises réunionnaises qui sont citées dans ces données.