Scénario classique lors des journées de grève : on note des perturbations dans les administrations et dans les collectivités, entre autres.
La mobilisation contre la Loi El Khomri est bien suivie à La Réunion, aussi bien à Saint-Denis et à Saint-Pierre. Avec comme conséquences plusieurs perturbations. Le transport et la restauration scolaire ne sont pas toujours assurés.
A l’école Bory de Saint Vincent, plus de 400 élèves sont invités à rentrer chez eux à la pause méridienne.
Un service minimum assuré dans les écoles
"La restauration scolaire n’est pas assurée. On demande aux parents de prendre leurs dispositions. Mais, le jour de la grève, nous effectuons un recensement dans les écoles. Et, pour les élèves présents, la mairie leur fournit un sandwich" indique Virgile Kichenin, élu adjoint à la Bretagne.
Un petit pique-nique organisé par un parent d’élève près de l’école
En conséquence, les parents doivent donc s’organiser, la solidarité joue mais le ras-le-bol se fait sentir. "Il n’y a pas de cantine donc étant disponible, je me suis proposé de récupérer 4 enfants et de leur organiser un petit pique-nique juste à côté, et puis de les ramener à 13 heures à l’école", explique l’un d’entre eux.
"Étant la mamie, je viens les récupérer, comme les parents travaillent, mais ça ne m’arrange pas. Parce que je viens les chercher à 11h30 pour les déposer à 13h c’est un peu juste, et fatiguant pour les enfants".
En revanche, dans un communiqué, la ville de Saint-Benoît indiquait qu’un service de restauration scolaire était assuré malgré tout ce midi. "Toutefois, compte tenu des circonstances, le menu initialement prévu ne pourra pas être maintenue et par conséquent, des sandwiches et des fruits seront livrés sur chaque école.