La compagne de Francis Saminaden est écrouée pour des faits de non dénonciation de crime et non assistance à personne en danger. Elle aurait initialement menti aux gendarmes à la recherche de son mari pour des faits de viol sur une fillette.
La femme de Francis Saminaden - l’homme soupçonné d’avoir enlevé, violé et séquestré une fillette de 5 ans à Sainte-Marie - est actuellement en détention suite à sa mise en examen pour non dénonciation de crime et non assistance à personne en danger.
Elle aurait initialement menti aux gendarmes ralentissant les enquêteurs à la recherche de son mari et de la fillette de 5 ans avant de révéler la vérité plus tard.
Maître Louis Ropars est l’avocat de la compagne de Francis Saminaden. Il s’est exprimé suite à la mise en examen de sa cliente.
La détention pour sa protection
"Elle a été mise en examen à des délits connexes : elle est poursuivie pour non dénonciation de crime et non assistance à personne en danger dans la mesure où elle savait qu’il y avait une petite fille dans la nature."
"Elle a été placée en détention provisoire non pas en raison des faits qu’elle a commis elle-même mais du retentissement de cette affaire et sa propre protection pour éviter d’éventuels débordements dans les jours et les semaines qui viennent."
"Je ne suis pas sûr qu’elle comprenne ce qu’il lui arrive et ce qu’il s’est passé. Mais elle a compris pourquoi elle va en détention."
"La peur du gendarme"
"Elle a expliqué que sa première réaction est la peur des gendarmes. Elle avait peur d’aller voir les gendarmes. Elle n’a pas dit tout de suite les choses concernant le sac, le vélo. Très rapidement, elle a dit la vérité par rapport à ce qu’elle savait de l’affaire."
Elle exprime des regrets
"Ce n’est pas la personne la mieux intégrée. Elle ne vit pas de la même manière, elle ne réagit pas de la même manière aux choses. Elle n’a pas connaissance des choses du monde juridique."
"Elle a exprimé quelques regrets. Elle ne s’est pas exprimé sur l’affaire. Elle semble trop proche et trop dépendante de son mari."
Par ailleurs, la femme explique ne pas connaître la victime.