Les études pour la construction de la Nouvelle entrée Ouest de Saint-Denis sont en cours, avec une livraison prévue en 2023, soit 3 ans après la prévision de livraison de la Nouvelle route du Littoral. Les usagers de la route craignent de gros embouteillages.
Les yeux rivés sur son smartphone, Stéphanie découvre les premières images du projet de la Nouvelle entrée Ouest (NEO) de Saint-Denis.
Cette nouvelle entrée doit être livrée en 2023, alors que la prévision de la Nouvelle route du Littoral est de trois ans plus tôt. Ce qui n’est pas sans poser problème. Les usagers craignent les difficultés à venir pendant ce laps de temps.
"Pendant trois ans, nous allons bien galérer. Malheureusement, l’idéal aurait de faire la livraison des deux chantiers en même temps. De cette manière, tout se passerait bien pour la circulation sur Saint-Denis".
Une mauvaise nouvelle pour cet autre personne, qui déplore la situation actuelle. "Déjà ça ne circule pas bien. Et si il y a les deux travaux en même temps, entre les parties livrées et celles non livrées, là oui, ça serait infernal".
Des problèmes de circulations supplémentaires à cause du décalage des deux chantiers, c’est justement ce que voulaient éviter les responsables, en choisissant de construire la Nouvelle entrée ouest de Saint-Denis sur la mer.
La route actuelle sera toujours en service pendant les travaux
"Ce choix d’avoir 35 mètres en mer c’est pour permettre que la route actuelle puisse toujours être en service. Pour moi, la question ne se pose pas, quel que soit le temps que nous allons prendre pour réaliser la Nouvelle entrée Ouest. Nous souhaitons que la Nouvelle route du Littoral arrive dans les temps. Ça va être une question de gestion", explique Gérald Maillot président de la Cinor et 3e adjoint à la mairie de Saint-Denis.
Pas de péage pour la NEO
Des responsables qui avaient un temps évoqué la mise en place d’un péage. "Il n’y aura pas de péage. Rien que le fait que le maire de Saint-Denis ait évoqué un temps cette possibilité a fait réagir les gens, mais aussi l’État parce que c’était plus de la provocation. Il y a quelques mois, nous avons reçu une réponse de l’État pour nous annoncer qu’il participerait, qu’il serait partenaire, déjà sur une première tranche du chantier, avec une participation évoquée de 32 millions d’euros", précise l’adjoint.