Vivien Rousseau, le président du Bureau d’Air Austral du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) était sur le plateau du 12h30 d’Antenne Réunion, pour faire le point sur la grève qui a débuté hier soir à minuit.
Depuis jeudi soir minuit, l’expiration du préavis de grève marque le début du mouvement porté par le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) d’Air Austral.
Des transporteurs extérieurs seront prochainement sollicités
Pour le moment, les perturbations sont limitées, comme le reconnaît le président du Bureau d’Air Austral du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL). "C’est un peu normal. Au moment du mouvement la compagnie va avoir recours à ses cadres pilotes qui sont non grévistes et qui vont assurer les premiers vols. Cependant, on constate, dès aujourd’hui, l’affrètement d’un avion d’Air Mauritius à destination de Maurice. Mais nous avons eu confirmation que samedi ou dimanche, ils devraient faire appel à des transporteurs extérieurs pour assurer la destination phare qui est Paris".
"Los collègues ont compris notre message"
Mais, selon Vivien Rousseau, la situation risque de s’empirer. "Au vu de la mobilisation que nous avons eu lors de l’assemblée générale de hier soir, il semble que le message ait été compris. Nos collègues souhaitent obtenir gain de cause sur le changement des méthodes de management, qui est l’objectif majeur de ce conflit."
Le président du Bureau d’expliquer concrètement ce qu’il attend de la direction d’Air Austral.
"Il faut savoir que 70 à 80 % des accidents aériens sont dus à des facteurs humains. Ces facteurs humains sont, en général, la résultante de dysfonctionnements au sein de l’entreprise. Nous attendons aujourd’hui un management responsable pour pouvoir exercer sereinement notre métier".
Retrouvez l’intégralité de l’interview de Vivien Rousseau, le président du Bureau d’Air Austral du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), dans la vidéo ci-jointe.