Des tourterelles à collier, des bébés paille-en-queue, des puffins ou encore des hérons. L’an dernier, la Société d’études ornithologiques de La Réunion, située à Saint-André, a recueilli près de 2 700 oiseaux.
Près de 2 700 oiseaux recueillis l’année dernière
2 690 oiseaux recueillis en 2015 par la Société d’études ornithologiques de La Réunion (Séor). Une année record pour l’association, créée en 1997, comme le souligne François-Xavier Couzi, directeur de la Société d’études ornithologiques de la Réunion (Séor).
"Sur 2015, c’est vrai que c’est une année exceptionnelle en soi avec près de 2 700 oiseaux recueillis, plus de pétrels et de puffins. Sur 2016 on verra si on parviendra à un plafond. C’est une année où le cycle lunaire devrait être moins impactant qu’en 2015. Nous aurons peut-être un nombre d’oiseaux identiques à 2015, voire un peu moins".
L’un des tout derniers pensionnaires de la Séor est un héron. Mais les oiseaux sauvages ne sont pas les seuls à être recueillis par la Société d’études ornithologiques de La Réunion.
De plus en plus de Nac reccueillis par la Séor
Depuis quelques années, les nouveaux animaux de compagnie (Nac) comme les tourterelles à collier sont également pensionnaires de la Séor, lorsqu’ils s’échappent de chez leurs propriétaires.
Grâce aux 100 contacts du réseau de la Séor et à la renommée de l’association, les signalements sont plus fréquents. Les bénévoles aussi, comme Yann qui amène souvent des oiseaux échoués ou perdus.
"Un petit patrimoine pour les générations futures"
"C’est un petit patrimoine pour les générations futures. Je suis content de pouvoir emmener ma fille voir les oiseaux".
Les animaux sont examinés au centre de soins. Lorsqu’ils sont aptes à voler, ils sont relâchés. Des passionnés et les personnes qui récupèrent les oiseaux veulent souvent être présents pour ce moment.
"C’est vraiment la période où l’on récupère 80 % du nombre total de puffins de l’année. Et après, il y aura la période des pétrels, en avril. Même si on espère ne pas récupérer trop d’oiseaux", explique Julie Tourmetz, responsable du centre de soins de la Séor.