Nassimah Dindar, présidente du Conseil départemental, évoque l’état d’urgence, les attentats à Paris et la solidarité nationale.
Nassimah Dindar, présidente du Conseil départemental, s’exprime en direct sur Antenne Réunion suite aux attentats à Paris.
État d’urgence
"Il y a une demande sécuritaire de la part des citoyens à La Réunion, dans le contexte où le Premier ministre est venus nous rencontrer pour nous dire qu’il y avait des foyers de radicalisme, on ne saurait souffrir d’aucun manquement pour prévenir et préserver le vivre-ensemble."
Risques à La Réunion
"Je ne parlerais pas de terrorisme, il y a aujourd’hui un danger potentiel pour éviter que demain cette jeunesse fragilisée - suicides, au niveau des addictions, ces gens qui n’ont pas toujours toute leur tête - il faut préserver. À nous de trouver les moyens à La Réunion pour donner une valeur républicaine à une jeunesse qui n’en n’a plus."
Où mener le combat ?
"Ce n’est pas dans les mosquées que l’on radicalise les jeunes. il faut fermer les sites de radicalisations où l’on va voir des messages qui ne sont pas des croyances de paix. C’est véritablement une nécessité comme un groupe de gens qui se réclament comme gourou. Il faut aller voir directement ce qu’il se fait dans les maisons. C’est un mal nécessaire sans vouloir nuire à la population."
Solidarité
"Il faut une unité nationale, ce qui n’empêche pas le débat. Le président de la République doit demander l’unité nationale et une cohésion nationale avec la population."