Une seconde pour les fabriquer, utilisés pendant une vingtaine de minutes, et d’une durée de vie de 400 ans ! D’un faible coût de fabrication, mais avec un fort impact sur l’environnement, le sachet plastique est amené à disparaître. Parmi les premiers concernés, les commerçants du petit marché de Saint-Denis.
Fin des sacs plastiques à partir du 1er janvier 2016
Depuis plusieurs semaines, Jean-Baptiste informe ses clients. À partir du 1er janvier 2016, les commerçants n’auront plus le droit de remettre des sachets en plastique contenant leur produit.
Une loi pour limiter la pollution, saluée par les consommateurs. "C’est une très bonne chose pour ce qui est de la faune aquatique, ça évitera beaucoup de problèmes au niveau des tortues, des dauphins..."
"C’est une petite île, il faut la garder propre !"
Un avis partagé par une autre personne interrogée : "Les sachets traînent un peu partout, et les gens les jettent n’importe où. Ce n’est pas bon pour nous. C’est une petite île et il faut la garder bien propre !"
Une bonne chose, même si de l’avis de certaines personnes favorables à cette interdiction, il faut proposer une alternative plus respectueuse de l’environnement.
Les commerçants prêts à changer leurs habitudes
Les commerçants se disent prêts à changer leurs habitudes. "Ça fait beaucoup de dégâts dans le monde entier. Notre planète est déjà en difficulté avec l’évolution. Il vaut mieux éliminer directement les sachets", estime Bruno Testan, commerçant au petit marché de Saint-Denis.
Autre commerçant au petit marché, Jean-Baptiste Soundron s’interroge sur les coûts pour remplacer les sacs plastiques : "Dan le temps, lé gens emmenaient zot sac pou fé les courses avec. On nous a conseillé des sacs en papier, mais je ne sais pas si ça revient plus cher pour nous".
Actuellement, un sachet plastique à usage unique coûte un centime d’euro. D’après un commerçant, il estime devoir augmenter de 50 % son budget sac plastique, à partir du 1er janvier 2016.
L’an dernier, plus de 700 millions de sacs plastiques ont été consommés en France. Au premier janvier 2016, ils seront totalement interdits. Face à la pollution qu’ils occasionnent, la mesure sera totale. Après les grandes surfaces, ils vont disparaître des marchés.