Face au mécontentement récurent de la population sudiste qui dénonce des factures d’eau élevées, Patrick Lebreton, le premier vice-président de la Casud, a déposé aujourd’hui une motion pour casser le contrat avec la compagnie gestionnaire des eaux, la Sudéau.
La rupture est imminente entre la Casud et la Sudéau
"Je pense que, sur le principe, quand on voit une population se rebeller contre des prix qu’on n’arrive plus à assumer. Et qu’un contrat a été signé un peu dans des conditions troubles. Puisque ce contrat a été notifié à la veille de l’arrivée du maire du Tampon comme président de la Casud, on s’interroge quand même. Nous devons approfondir cette question, pour voir s’il y a possibilité de rupture de contrat. La motion a été adoptée, je vais saisir immédiatement deux cabinets spécialisés, un de Métropole et un de La Réunion. Lorsque nous aurons les résultats et on nous donnera d’une rupture, on prendra le chemin. Mais, aujourd’hui, nous ne sommes pas capables de dire précisément quels risques nous encourront en cas de rupture avant la fin du contrat", explique André Tien Ah Koon, président de la Casud
Une rupture de contrat avec la compagnie gestionnaire des eaux motivée par les multiples alertes et ras-le-bol de la population, rappelle également Patrick Lebreton, vice-président de la Casud, avec des factures d’eau très élevées.
"Quand la population n’en peut plus, elle ne crie pas comme ça, parce que tout d’un coup elle se sentirait mal, et que soit disant parce qu’il y a un rendez-vous électoral dans quelques mois. Cela fait plusieurs mois qu’elle nous alerte, et que moi j’ai alerté ici à la Casud, et au niveau de mon conseil municipal le problème que l’on avait."