Ce lundi, le président de la Région Didier Robert et les représentants du groupement d’entreprises spécialistes étaient sur le terrain afin de faire le point sur le chantier du Viaduc de la Grande Chaloupe. Environ 60 personnes travaillent tous les jours sur ce chantier qui pèse 35 millions d’euros. La première pile a été réalisée.
A l’heure actuelle, la première pile du Viaduc de la Grande Chaloupe a été réalisée. Et ce matin, le président de la Région était sur le terrain afin de faire le point sur l’avancée des travaux.
Le chantier consiste en la construction d’un pont de 240 mètres au niveau du site de la Grande Chaloupe et ne nécessite pas de moyens maritimes. Cet ouvrage vise à "restaurer la continuité des ravines avec une perspective visuelle sur l’océan".
La Région rappelle que ce chantier constitue l’ouvrage principal de la desserte du site dont les bretelles d’accès seront réalisées dans un second temps après la mise en service de la NRL.
Les travaux de construction des piles sont en cours
Ce pont est une structure en béton à quatre travées continues Le tablier est constitué "d’un mono-caisson en 4 âmes en béton précontraint de hateur constante de 3,45m".
En clair : il repose sur trois piles en mer "fondées sur semelles et sur deux culées en extrémités à la jonction avec la digue, fondées sur pieux". Il reste donc deux piles à construire en pleine mer.
Environ 60 personnes sont mobilisées sur ce chantier et jusqu’à 80 personnes en cas de nécessité. La Région souligne que la main d’oeuvre sur ce chantier est majoritairement locale, "notamment pour les métiers de coffreurs, brancheurs et ferrailleurs".
A l’heure actuelle, les travaux de ces trois piles sont en cours à différentes phases. Et pour la construction de ces piles : les personnels du groupement MT4 sont mobilisés (Eiffage, Razel Bec, Saipem, NGE) et ceux des sous-traitants (SGTPS, ROCS, WELBOND...).