Depuis 2006, le Zoo du Chaudron est fermé, pourtant il y a encore des animaux. Cela fait donc près de 10 ans que les autorités cherchent une solution pour céder ou vendre les animaux restants.
Fermé en 2006, le Zoo du Chaudron refait parler de lui, après les échecs de réouvertures. Les autorités souhaitent rapidement trouver une solution pour les derniers pensionnaires du parc.
240 animaux environ
Il reste actuellement près de 240 animaux sauvages à l’ancien Zoo, principalement des tortues, des lamas et des poneys. Les solutions envisagées sont la vente ou la cession de ces animaux. Pour les poneys, ils pourront être vendus à des particuliers ou des centres équestres.
La réglementation concernant les animaux sauvages est assez stricte et les structures pour les accueillir sont peu nombreuses à La Réunion. Il faut en effet pouvoir assurer la sécurité et la santé des personnes (les parcs zoologiques, cirques ou aquariums sont soumis à des contrôles stricts pour éviter les blessures ou la transmission de maladies), de respecter les équilibres écologiques et préserver la biodiversité et de s’assurer du bien-être des animaux. Pour les particuliers, il faut une autorisation de détention préalable qui est obtenue auprès de la DDPP (direction départementales des services vétérinaires) et pour certaines espèces protégées ou particulières, un certificat d’aptitude et une autorisation d’ouverture pour les détenir.
L’hypothèse de l’euthanasie considérée mais pas envisagée
De nombreux projets ont été proposés depuis la fermeture, comme par exemple la transformation du parc en une ferme pédagogique, mais le projet n’a jamais vu le jour.
Le sort du Zoo touche les Réunionnais : même si elle n’est pas envisagée, l’euthanasie est l’une des solutions envisagées.
Une pétition mise en ligne depuis le 6 août dernier a rassemblé plus de 40 000 signatures contre cette solution. Une pression supplémentaire pour les gestionnaires du dossier afin d’offrir une nouvelle vie aux animaux restants.