Hier, le préfet de La Réunion a annoncé que les recherches pour retrouver des débris éventuels du vol MH370 au large de La Réunion vont durer une semaine dans un premier temps. Une zone de 4 800 km2 est ciblée et ces opérations seront menées en collaboration avec l’île Maurice.
Les ministres français de la Défense, des Outre-mer et des Transports ont annoncé le déploiement de moyens aériens et maritimes supplémentaires jeudi soir et par conséquent, un dispositif de recherches a été lancé hier au large de Saint-André.
Objectif : détecter "la présence éventuelle de nouveaux débris au large de La Réunion".
Des recherches sur terre, dans l’eau et les airs
Ce sont les FAZSOI (Forces Armées de la Zone Sud de l’Océan Indien) et la Brigade de gendarmerie du transport aérien (BGTA) qui sont chargées des "patrouilles à pied, missions d’hélicoptères de recherches et de brigade nautique".
La zone de recherches a été élargie à un secteur "plus étendu" que celui de la côte est, où a été retrouvé le morceau d’aile d’avion (un "flaperon") mercredi 29 juillet.
Les opérations de recherches visant à trouver d’éventuels nouveaux débris du vol MH370 ont donc débuté vendredi à La Réunion. Et dans le cadre de ces opérations, des moyens terrestres, aériens et maritimes sont prévus.
Le préfet de La Réunion précise que ces opérations vise à retrouver d’éventuels "débris flottants et non pas immergés".
Tous les détails du dispositif de recherche mis en place à La Réunion
Cette recherche est coordonnée par le préfet de La Réunion, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer. Cette opération de recherches demandée par le président de La République prend en compte trois dimensions : la mer, l’air et le rivage.
Il faut également souligner que la zone de recherche aérienne a été définie par les FAZSOI en fonction des courants observés la semaine dernière.
Les moyens locaux des Forces armées de la zone Sud océan Indien (FAZSOI, ministère de la défense), de la gendarmerie et de la police nationale (ministère de l’intérieur) sont nécessaires pour mener à bien cette opération.
Quant aux éventuels débris qui pourraient être récupérés, le préfet de La Réunion explique qu’ils seront remis à la brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA), qui les tiendra à disposition des magistrats.
Dans le cadre de ces recherches, plusieurs informations sont rappelées aux Réunionnais :
- l’accès au littoral n’est pas interdit ;
- en cas de découverte d’un objet pouvant être relié à un avion, composer le 17 afin de remettre immédiatement l’objet aux forces de l’ordre ;
- il est demandé de ne pas ramasser tous débris sans lien avec un aéronef ;
- en mer, en cas de découverte d’un débris flottant, contacter le CROSS Réunion.
Des "fouilles minutieuses" sur le littoral de Saint-André dès lundihttp://www.linfo.re/la-reunion/soci...
Et avec l’accord des autorités internationales concernées, la ville de Saint-André est disposée à faire édifier une stèle dédiée à la mémoire des personnes disparues à bord du vol MH370.