A compter de ce vendredi 7 août, France a mis en place de nouveaux moyens aériens et maritimes au large de La Réunion et plus précisément sur le littoral est. Objectif : "détecter la présence éventuelle de nouveaux débris".
MH370 : Paris déploie des moyens aériens et maritimes supplémentaires
Ce vendredi 7 août est marqué par la mise en place nouveaux moyens de recherche au large de Saint-André.
"A la demande du président de la République et du Premier ministre, et pour répondre aux besoins de l’enquête, il a été décidé de déployer des moyens aériens et maritimes supplémentaires afin de détecter la présence éventuelle de nouveaux débris au large de la Réunion. (...) Un aéronef survolera la zone", ont indiqué par voie de communiqué les ministres français de la Défense, des Outre-mer et des Tranports.
Des "patrouilles à pied, missions d’hélicoptères de recherches et de brigade nautique" seront aussi menées pour détecter la présence éventuelle de nouveaux débris.
Ce vendredi matin, des moyens aériens et maritimes ont donc été déployés sur le littoral est.
La Malaisie évoque la découverte de nouveaux débris
17 mois après sa disparition, de nouveau débris du MH370 de la Malaysia Airlines auraient refait surface à La Réunion.
Après la découverte d’un "flaperon" (morceau d’aile d’avion) sur le littoral de Saint-André mercredi 29 juillet, les autorités malaisiennes ont affirmé hier que de nouveaux débris avaient été découverts sur l’île intense.
Des coussins, des hublots et des plaques d’aluminimum retrouvés ?
Denouveaux débris auraient été retrouvés sur l’île intense affirment les autorités malaisiennes. "Nous avons aussi trouvé des débris tels des vitres, des feuilles d’aluminium et des coussins de sièges", a déclaré hier le ministre malaisien des Transports, Liow Tiong Lai, précisant qu’il faisait référence a des sièges et hublots d’avion.
Le ministre des Transports affirme que ces débris proviennent d’un avion et qu’ils ont tous été remis aux autorités françaises. Il nuance toutefois ses propos en soulignant que rien ne confirme que ces débris proviennent du MH370.
Interrogé par téléphone, le Parquet de Paris ne confirme pas la découverte de ces nouveaux débris. Une source judiciaire a indiqué qu’il n’y avait "pas de nouveau débris d’avion en possession des enquêteurs français"
Ces informations ne sont pas confirmées par les enquêteurs français.
Et pour certaines familles de disparus du MH370 de la Malaysia Airlines, ces nouveaux débris ne seraient que \"mensonges\". Ces révélations sont accueillies avec beaucoup de défiance.
Interrogé par téléphone hier,Xavier Tytelman - expert en sécurité aérienne - analyse la situation. "On se doute bien qu’il y a certainement d’autres débris qui flottent. Mais maintenant, il y a peu de chances qu’ils soient tous sur le même courant et qu’ils arrivent tous à La Réunion au même moment" explique Xavier Tytelman.
Le "flaperon" retrouvé à Saint-André provient bien du MH370
Mercredi 5 août, le Premier ministre malaisien a annoncé que le \"flaperon\" retrouvé sur le littoral de Saint-André au niveau de Bois Rouge la semaine dernière appartient bien au Boeing 777 de la Malaysia Airlines, disparu mystérieusement le 8 mars 2014.
De son côté, le parquet de Paris a annoncé qu’il y avait de "très fortes présomptions" que le morceau d’aile trouvé la semaine précédente provienne du Boeing 777 de la compagnie Malaysia Airlines.
L’annonce effectuée mercredi soir par le procureur de la République de Paris suscite l’espoir de résoudre l’une des plus grandes énigmes de l’aviation civile.
Le flou va-t-il se dissiper sur la mystérieuse disparition du MH370 ?
Les dernières informations représentent la première preuve que l’appareil s’est abîmé dans l’océan Indien. Ce premier débris suscite donc l’espoir de résoudre l’une des plus grandes énigmes de l’aviation mais bien des questions restent en suspens.
Les premières expertises menées mercredi 5 août sur le fragment d’aile retrouvé à La Réunionmontrent qu’il existe de "très fortes présomptions pour que le flaperon appartienne bien au vol MH370".
De plus, la pièce "provient bien d’un Boeing 777, en raison de ses caractéristiques techniques" et de la "documentation technique" communiquée par les représentants de la compagnie aérienne.
L’analyse de la pièce devait se poursuivre ces prochains jours.
Les autorités australiennes dirigent les opérations internationales pour retrouver l’avion et se sont déclarées à nouveau persuadées de le chercher au bon endroit.
La découverte du fragment d’aile "semble bien montrer que l’avion s’est abîmé, plus ou moins là où l’on pensait qu’il était tombé, et cela montre pour la première fois que nous sommes peut-être un peu plus près de résoudre ce mystère déconcertant", a déclaré le premier ministre australien, Tony Abbott.