24 heures après la découverte sur le littoral de Saint-André d’un débris d’avion attribué comme appartenant à un Boeing 777, du même type que celui du Vol MH370 de la Malaysia Airlines disparu le 8 mars 2014, les emplois verts qui l’ont trouvé sont revenus sur les lieux. Le récit de leur trouvaille, qui a failli se retrouver en objet décoratif.
Le morceau de Boeing a failli finir en objet de décoration
Un jour après avoir découvert un débris d’aile d’avion sur le littoral de Saint-André, au niveau de l’étang de Bois Rouge, les six employés municipaux sont revenus sur leur lieu de travail comme à l’accoutumée.
Lorsqu’ils tombent sur le débris d’avion hier, ils ne mesurent pas la portée de leur découverte. Dans un premier temps, ils envisagent même d’utiliser le morceau de la carcasse comme une décoration.
"Mi té en train de chercher sur le bord de la mer un kalou pour un pilon quand m’a la aperçu un débris d’avion. On est venus le chercher pour pas que la mer l’emmène ensuite. Et après on l’a mis sur le site pour faire une décoration", explique Johnny Bègue, l’un des emplois verts.
"C’est la première fois de notre vie qu’on voit ça, donc on a dit qu’on allait le mettre là en valeur pour que lorsque les touristes passent ils vont voir un morceau d’aile d’avion", poursuit Fabrice Avanandé, un autre emploi vert.
"C’est la première fois de notre vie qu’on voit ça, donc on a dit qu’on allait le mettre là en valeur pour que lorsque les touristes passent ils vont voir un morceau d’aile d’avion. Puis on a vu que c’était important, donc on a dit vaut mieux prévenir la presse", poursuit Fabrice Avanandé, un autre emploi vert.
D’un mystérieux débris à un morceau de Boeing 777
Hier, la découverte d’un mystérieux débris d’avion sur le littoral de Saint-André a suscité de nombreuses interrogations relayées dans le monde entier. Ce débris ressemble à un morceau d’aile appelé "flaperon" et il relance l’enquête portant sur la mystérieuse disparition du Boeing 777 de Malaysia Airlines survenue en mars 2014. Le vol MH370 a disparu avec 239 personnes à bord et une fois encore, c’est l’une des plus grandes énigmes de l’histoire de l’aviation civile.