La diminution annoncée pour l’année prochaine de la dotation de l’État à hauteur d’un million d’euro suscite beaucoup d’inquiétude à Petite-Ile. Le maire craint pour l’équilibre budgétaire de sa commune.
"Pour l’année prochaine, nous allons perdre un million d’euro". Serge Hoareau, maire (DVD) de Petite-Ile, tire aujourd’hui la sonnette d’alarme. Avec cette baisse d’un million d’euros de recette de fonctionnement de l’État en moins, il doit trouver des solutions pour ne pas faire sombrer la commune. Mais l’équilibre ne sera toujours pas atteint.
"La perte est trop lourde à supporter. Cette situation est insoutenable pour notre collectivité. Et je veux prendre les devants, anticiper cette situation, tout en essayant d’apporter des solutions, par exemple la baisse des subventions aux associations, on n’y échappera pas", insiste le maire de Petite-Ile.
Parmi les mesures également, la hausse de la restauration scolaire, passant de 1,30 euro à 1,60 euro le repas. Le coût de l’inscription à l’école de musique est doublé. Des mesures qui divisent les Petit-Ilois.
Les associations sont aussi inquiets de cette baisse de recette représentant 7 % du budget de fonctionnement qui s’élève a 15 millions d’euros. Il va falloir combler cette baisse de subvention.
"On trouvera les moyens d’augmenter peut-être les licences des adhérents, et se tourner vers d’autres partenaires et institutions", avance Myriam Pothin, présidente du Club Omnisport de Petite-Ile.
Le maire de la petite commune du sud interpelle les parlementaires sur cette situation qu’il qualifie de crise financière et budgétaire. Il prévoit également de vérifier la situation des contribuables qui échapperaient aujourd’hui à l’impôt.