400 jeunes ayant rempli des dossiers pour partir en formation en métropole ou à l’étranger attendent d’être informés par le Ministère de l’Outre-Mer des modalités de financement de leur voyage et leur installation.
Voulant s’engager via le passeport formation mobilité, 400 jeunes sont aujourd’hui dans l’attente de la réponse du gouvernement au sujet des subventions sous forme de billet d’avion et autres indemnités mensuelles.
En effet, ce dispositif assure au demandeur la prise en charge par les instances publiques de son billet d’avion, son installation et une mensualité de 700 euros pendant 3 ans.
Un dispositif en mutation
Chaque année, ce sont 1 300 jeunes qui s’engagent en formation mobilité. Jusqu’en 2013, les fonds étaient assurés à 70% par le Fonds Social Européen en France et à 30% par la Région et l’État.
Depuis septembre 2013, l’Europe grâce au programme opérationnel Initiative pour l’emploi des jeunes finance maintenant 92% du dispositif. L’État participe à hauteur de 4% et La Région complète les 2% manquants.
En attente d’une réponse
Ce mercredi, Didier Robert, sénateur et président de la Région Réunion s’insurge car de nombreux jeunes se sont tournés vers la collectivité, n’ayant pas de réponse de l’État.
Ainsi, la Région Réunion assure avoir financer seul le déplacement de 140 jeunes en partance au Québec. Aujourd’hui, Didier Robert demande à l’État de répondre à 400 jeunes qui doivent partir dans deux semaines.
"Nous avons aujourd’hui un point de blocage qui est le ministère de l’Outre-Mer qui aujourd’hui n’a toujours pas voulu donner le mode de fonctionnement pour pouvoir accompagner ces jeunes Réunionnais à la formation et nous sommes à 15 jours du départ", déplore Didier Robert.
Il revient sur la situation des jeunes : "Une totale incertitude aujourd’hui des jeunes qui ont monté leur dossier, qui se sont déjà inscrits en métropole pour pouvoir devenir infirmier, pour pouvoir devenir kiné, pour pouvoir suivre une formation et qui à cette date-là, ne savent pas du tout ce qu’il faut faire."
Il demande "Je lance un appel au gouvernement et au ministère de l’Outre-Mer pour leur dire ’donnez-nous le mode opératoire’ ".