Avec l’annulation des dernières municipales de Sainte-Rose par le Conseil d’État, les habitants de la commune se retrouvent sans maire, Bruno Mamindy-Pajany ayant dû quitter son fauteuil de premier édile. La situation devrait revenir à la normale avec des nouvelles élections prévues les 5 et 12 juillet prochains.
Moins d’un an après les dernières élections municipales, les Sainte-Rosiens sont de nouveau appelés aux urnes. Depuis l’annulation du scrutin par le Conseil d’État, la commune est dirigée par une délégation préfectorale. Cette nouvelle élection est attendue par les habitants, qui souhaitent une clarification de la situation.
"Si réellement il y a eu fraude, il faut retourner aux urnes pour que ça soit fait dans les règles" estime une habitante. "Une commune ne peut pas rester sans avoir un maire. Il faut, pour le bien de tous, pour le bien de la population, de la commune. Moi je dis aux gens d’aller voter", incite une autre.
Les Sainte-Rosiens devront choisir entre deux candidats. L’ancien maire, Bruno Mamindy-Pajany, et le sénateur Michel Vergoz. Et à trois semaines avant le premier tour, la tension monte dans les deux camps.
"C’est un peu tendu, il y a un peu de rivalité" ; "Je vous dis franchement, le gens vivent dans un climat de peur, de pression".
Face à cette nouvelle bataille électorale à venir, certains ne cachent pas leur lassitude. Résignés ou déterminés à accomplir leur devoir de citoyens, les Sainte-Rosiens sont attendus dans les bureaux de vote, les 5 et 12 juillet prochain.
La clôture du dépôt des candidatures en sous préfecture de Saint-Benoît était fixée au jeudi 18 juin à 18h. Deux listes ont été enregistrées : celle conduite par Bruno Mamindy-Pajany d’une part et celle conduite par Michel Vergoz d’autre part.