Association des maires / © Antenne Réunion
L’Association des maires du département de La Réunion s’adressent au premier ministre Manuel Valls dans un communiqué.
Au nom de l’ensemble des membres de l’Association des Maires du Département de La Réunion, nous souhaitons vous faire part de la situation difficile dans laquelle se trouvent les mairies et collectivités territoriales face à la baisse des dotations de l’Etat. Baisse qui est programmée sur 3 années et se poursuivra jusqu’en 2017.
Comme le dit le courrier adressé au Président de la République par l’Association des petites villes de France, "d’après un rapport sénatorial confirmé par nos propres simulations et retours de terrains à l’horizon 2017, les petites communes comme certaines grandes communes pourrait se trouver dans une impasse financière avec une incapacité à garantir un équilibre budgétaire".
Cette situation est d’autant plus inquiétante que dans le même temps la commande publique va chuter, aggravant la situation déjà précaire de nos entreprises.
Depuis de nombreuses années les Communes de La Réunion jouent le rôle d’amortisseur économique et social et nos services sont soumis à la forte pression des demandeurs d’emploi : le taux oscille entre 30 et 53% de chômeurs dans certaines de nos communes.
Nous avons dû faire également un effort financier conséquent sur la réforme des rythmes scolaires, et sur le recrutement des Contrats Avenir, sur insistance du Gouvernement.
Si nous sommes conscients des efforts de la Nation et de ceux que nous devons consentir, nous devons malheureusement aussi faire des coupes budgétaires dans les dotations faites aux associations qui jouent un rôle primordial dans l’équilibre social de notre Département.
Nous attirons fortement, Monsieur le Premier Ministre, votre attention sur le fait pour nos concitoyens d’accepter et de supporter de nouvelles augmentations de taxes locales, eux qui sont déjà en fortes difficultés financières.
Nous sommes solidaires des demandes qui vous ont été faites par l’Association des Maires de France et nous vous sollicitons afin que ses propositions soient étudiées par vos soins avec beaucoup d’intérêt.
