La création ce lundi 8 juin d’un comité de pilotage marque la première étape déterminante du projet d’inscrire le Chemin des Baleines au patrimoine mondial de l’Unesco. Une convention a été signée aujourd’hui en ce sens entre la Région, l’IRT, les Îles Vanille et les acteurs scientifiques de La Réunion.
Animal emblématique, la baleine à bosse est, depuis quelques années, de plus en plus présente au large de nos côtes. Espèce migratrice, les baleines viennent se reproduire, et mettre bas dans les eaux de l’océan Indien.
"Ce que nous voulons c’est que cet espace soit préservé et valorisé. Voila le cheminement dans lequel on se situe aujourd’hui. Il y a un certain nombre d’étapes à franchir. Mais les experts avec lesquels nous avons travaillé aujourd’hui ont suffisamment d’expérience pour pouvoir nous mener au bon terme de ce projet", argumente Didier Robert, le président de la Région Réunion.
Aujourd’hui, l’étude de faisabilité du projet a débuté avec la création d’un comité de pilotage. Un comité composé par des scientifiques, mais également par différents acteurs du tourisme.
"Si nous inversons la machine et que nous voulons nous positionner en se demandant ce qui intéresse les touristes nous allons visons des choses plus spectaculaires et visibles. Et là on peut faire des erreurs vis-à-vis de ce que nous demande l’Unesco, c’est-à-dire une réflexion scientifique", explique Gérard Collin, expert de l’Unesco et de l’Ucin actuellement dans l’île.
D’ici la fin de l’année, le rapport de faisabilité sera réalisé. Puis d’ici 2019, les instances de l’Unesco viendront constater. Le chantier de la Nouvelle route du Littoral ne sera peut-être pas terminé, mais pas de quoi s’inquiéter estime l’expert.
Ce projet ambitieux, soutenu par les autorités nationales et internationales associent les pays et les scientifiques des Îles Vanille, avec comme seul objectif, sauvegarder les baleines.