Après avoir été victime d’un braquage en plein jour le 5 mai dernier, le patron de la bijouterie "Diamant" a décidé de lancer une pétition pour "plus de vidéosurveillance" dans le centre-ville de Saint-Denis. Nguyen Van Nhat affirme avoir réuni près de 800 signatures.
Le 5 mai dernier, le patron de la bijouterie "Diamant" situéedans le centre-ville de Saint-Denis a été victime d’un braquage au beau milieu de l’après-midi. Nguyen Van Nhat a été menacé mais il a réussi à prendre la fuite, laissant les malfrats briser des vitrines à l’intérieur de son magasin.
Les individus ont volé plusieurs bijoux avant de prendre la fuite. Deux d’entre eux ont été interpellés dans la journée mais pour Nguyen Van Nhat, de nouvelles mesures de prévention doivent être prises pour éviter que ces actes de vandalisme.
Le patron de cette bijouterie a donc lancé une pétition pour que des caméras de vidéo-surveillance soient installées dans le quartier.
Nguyen Van Nhat est allé à la rencontre des commerçants installés dans le secteur et il affirme avoir réuni près de 800 signatures, en comptant celles de plusieurs habitants.
Suite à ce braquage, les commerçants font preuve de solidarité. Quant à Nguyen Van Nhat, il souhaite rencontrer le maire de Saint-Denis afin de demander la mise en place de nouvelles caméras de vidéosurveillance dans le secteur. Ce commerçant se dit prêt à lancer une opération "ville morte" en mobilisant les autres professionnels si aucune mesure n’est prise.
Le patron de la bijouterie Diamant a déjà été victime d’un braquage en 2003 et il y a douze ans, il avait été roué de coups par ses agresseurs.
Un système de hauts-parleurs bientôt opérationnel à Saint-Denis
Suite au braquage commis le 5 mai dernier, l’élue de la ville en charge de la sécurité s’est d’ores et déjà déplacée pour rencontrer Nguyen Van Nhat. Loes de cet échange, le bijoutier en avait profité pour demander l’installation de nouvelles caméras de surveillance.
L’élue en charge de la sécurité avait alors rappelé que le centre-ville de Saint-Denis compte pas moins de 32 caméras. Et dans quelques mois, un système de hauts-parleurs permettra d’interpeller oralement les auteurs d’incivilités.