Le maire de l’Étang-Salé, Jean-Claude Lacouture, revient sur l’attaque mortelle de requin qui s’est produite samedi soir.
Jean-Claude Lacouture, maire de l’Étang-Salé, revient sur l’attaque de requin qui a coûté la vie à la jeune Talon samedi sur sa commune.
Au sujet de la question de la signalisation de la zone interdite à la baignade où s’est produit l’attaque mortelle, Jean-Claude Lacouture affirme : "Nous avons mis en place les dispositifs qu’il fallait pour que la population soit averti."
Les opposants du maire ont pointé du doigt la station d’épuration et d’éventuels rejets qui expliqueraient selon eux la présence de squales. L’édile leur répond : "Nous avons montré qu’il n’y a pas de rejet en mer et que le dispositif qui a été mis en place filtre en milieu naturel."
Jean-Claude Lacouture ajoute : "Je pense qu’il faut voir sur les communes qui nous entourent. Il faut peut-être voir à côté ce qu’il se passe. Nous sommes entre Saint-Louis et Saint-Leu. Le réseau de Saint-Leu est vétuste et en voie de rénovation, il faut voir s’il y a eu des rejets accidentels."
Faisant référence à la déclaration de Loris Gasbarre, président de l’association Prévention Requin Réunion, sur le plateau du Journal Télévisé d’Antenne Réunion hier, déplorant la taille du panneau d’interdiction de la baignade sur le lieu de l’attaque, Jean-Claude Lacouture lance : "Je pense que ce monsieur doit être aveugle. Il faudrait qu’il vienne à l’Étang-Salé pour voir que les normes sont respectées."
L’élu ajoute : "Nous avons un arrêté préfectoral qui fixe les zones où la baignade doit se faire. Avec la Civis, nous avons mis en place les dispositifs de protection. Sur la plage qui fait plus de 1 km, nous ne pouvons pas."
Quant aux conséquences économiques de la crise requin, Jean-Claude Lacouture nuance : "il suffit de passer pour voir que les restaurants sont pleins, mais l’activité surf a elle disparu."