Le Département a fait un premier bilan ce mardi, suite à la réorganisation du réseau Car Jaune. Face au mécontentement exprimé par des usagers, le conseil Général se veut rassurant.
Lancé le 11 décembre dernier, le nouveau réseau Car Jaune a alimenté les discussions. Davantage de bus, plages horaires étendues, davantage de confort, un tarif unique, une plus grande accessibilité pour les personnes à mobilité réduite... constituent les principales évolutions mises en avant par le Département.
Des évolutions plutôt mal accueillies par les usagers. Au cours des dernières semaines, ces derniers ont pointé du doigt la suppression de certains arrêts. Le conseil Général a souhaité faire une mise au point ce mardi.
Le Département a rappelé être "uniquement en charge du transport interurbain, c’est-à-dire entre les villes". Les autres points d’arrêt étant assurés par les réseaux urbains (Kar’ouest, Civis, Alterneo, Estival...).
Après un mois d’activité, "la fréquentation journalière est en hausse de plus de 30 % (par rapport aux prévisions de la nouvelle DSP)", précise le conseil Général. Un chiffre "encourageant" pour le Département qui "mène une politique volontariste en matière de transport et de développement durable".
Le conseil Général remonte toutefois des "perturbations des habitudes des usagers induits par les changements d’horaire" et indique relayer "toutes les doléances" afin de "proposer des aménagements".
Les changements se poursuivent. Au total, 19,5 millions d’euros sont mobilisés pour cette modernisation. Dès le 29 janvier, 27 cars supplémentaires font leur arrivée, des lignes Z’Eclairs directes seront mises en place (sur St-Pierre et St-André / St-Benoît). L’évolution du réseau prévoit également l’amélioration des temps de parcours des lignes Express et le renforcement de l’information des usagers dans les gares.