Au lendemain du tragique accident qui a coûté la vie à cinq étudiants - mortellement fauchés alors qu’ils étaient à pied sur le trottoir de l’avenue Georges Brassens -, la question de la dangerosité de cet axe routier se pose.
L’avenue George Brassens est-t-elle dangereuse ? Suite au tragique accident survenu mercredi 10 décembre des spécialistes de la sécurité routière se sont rendus sur place en début d’après-midi ce jeudi.
A priori, cette zone ne fait pas partie des lieux les plus accidentogènes de l’île mais hier soir, six piétons ont fauchés par une voiture qui descendait cette avenue en direction du boulevard.
Légèrement alcoolisé, le jeune conducteur a perdu le contrôle de son véhicule et en quelques secondes, le pire est arrivé. Cinq des six étudiants percutés sont décédés.
Actuellement hospitalisée en soins intensifs au CHU de Bellepierre, la sixième victime de cet accident - une jeune femme de 18 ans - est grièvement blessée.
Ce jeudi après-midi, les hommes de la police technique et scientifique ont examiné de près l’avenue Georges Brassens. Le revêtement de la chaussée a a été observé de près : même s’il est abîmé, aucun nid de poule n’a été repéré. Gérée par la commune, la chaussée ne présenterait donc pas de risque particulier.
En ce qui concerne l’éclairage : hier soir, l’un des lampadaires était en panne. Au-delà des circonstances techniques, le tracé de cette avenue doit également être analysé car il est en descente et en ligne droite.
Certains habitués du quartier affirment que les usagers roulent trop vite et ils demande à ce que des ralentisseurs soient installés.
Chaussée, lumières, comportements à risques... Les causes précises de l’accident d’hier sont encore à définir mais la vitesse et l’alcool semblent pointés du doigt.
Contactés cet après-midi, les agents de l’Observatoire de la Sécurité routière nous ont confirmé que l’avenue Georges Brassens n’était jusque-là pas considérée comme une zone accidentogène.