La mairie de Saint-Denis a tenu à s’exprimer suite aux tensions survenues dans le quartier du Chaudron depuis mardi dernier.
Un local de la Citalis brûlé et celui du CCAS de la mairie annexe du Chaudron qui a pris feu : les derniers jours dans le quartier du Chaudron ont été animés.
La mairie de Saint-Denis a souhaité s’expliquer sur les différents mouvements sociaux au Chaudron. Jacques Lowinsky, premier adjoint au maire de Saint-Denis réagit notamment sur l’apparente absence du maire. “Gilbert Annette est mobilisé et présent. Il travaille sur les dossiers, nous accompagne dans ses décisions et qui fait en sorte que l’on trouve des solutions immédiates”.
Comptant 3 500 salariés, la mairie de Saint-Denis met en avant d’une manière générale la difficulté pour les collectivités d’effectuer de nouvelles embauches. “On ne peut plus créer d’emplois durables, qui soient pérennes. Il me semble que c’est le cas de beaucoup de collectivités à La Réunion. On a longtemps servi de soupape de sécurité, en embauchant autant qu’on pouvait, maintenant ce n’est plus possible”, poursuit-il, tout en estimant que d’autres solutions existent, au rang desquelles il évoque les emplois aidés, et la formation.
De son côté, Audrey Belim, conseillère municipale chargée du secteur du Chaudron affiche son optimisme. “Nous n’avons jamais fait de promesses aux jeunes lors des dernières élections”. En conséquence elle estime que la situation devrait se calmer.