Sorte de “parlement local de l’eau”, le Comité de bassin s’est réuni jeudi à Sainte-Marie pour présenter un plan d’actions qui court sur les 6 prochaines années. L’objectif est d’améliorer la qualité de l’eau dans l’île.
Entre 350 et 400 millions d’euros. Tel est la concrétisation de l’ambition affichée par le Comité de bassin pour l’amélioration de la situation à La Réunion, à l’occasion de sa séance plénière qui s’est déroulée jeudi à Sainte-Marie.
Les moyens engagés doivent permettre la réalisation de nouveaux réseaux de transport d’eau potable, mais également pour rénover les réseaux de canalisations existants.
“C’est de l’argent perdu, tout simplement, quand on perd plus de 50 % de cette eau prélevée. Il faut se concentrer aussi bien sur l’existant que sur les équipements futurs à réaliser, sur l’ensemble de La Réunion”, explique Daniel Alamélou, vice-président du Conseil général, est également président du Comité de bassin depuis décembre 2012.
Autre volet de ce plan d’actions prévu pour la période 2016-2021, l’irrigation, afin de limiter les conséquences des épisodes de sécheresse qui touchent régulièrement l’île.
“Il y a la nécessité de travailler sur une meilleure identification des ressources disponibles, une meilleure exploitation des masses d’eau souterraines par rapport aux masses d’eau superficielles", poursuit Michel Monclar, directeur adjoint de la Deal de La Réunion.
Le Comité de bassin compte 35 membres représentant toutes les catégories de gestionnaires et d’usagers de l’eau de La Réunion.