Jean-Luc Marx, revient sur ses deux années passées à la tête de la préfecture de La Réunion.
Le préfet de La Réunion, Jean-Luc Marx, était l’invité du Journal Télévisé d’Antenne Réunion.
Il a d’abord réagi au fait que de nombreux Réunionnais ayant retenu son nom après deux ans de présence. "C’est une popularité surprenante, spécifique, elle est liée à l’identité du territoire et au lien avec l’État", explique-t-il.
Quant à son passage dans l’île, il explique : "La Réunion m’a habitée pendant 2 ans. Cette île est si forte, que le représentant de l’État devient un représentant de l’île."
Pour ce qui est des dossiers qu’il a fait avancé, il liste : "le prépositionnement du Dash mais aussi la Nouvelle route du Littoral. Sans l’engagement des services de l’État, nous ne parlerons pas de chantier."
À ce sujet, il ajoute : "Le chantier poursuit sur son aire selon un calendrier prévu. Tout se passe bien. L’État finance la moitié de ce chantier. Le soutien et l’appui seront toujours en cours."
Dans les autres dossiers, il explique : "Sur la vie chère, je citerai le Bouclier Qualité Prix, nous permettent d’afficher la plus forte baisse dans les Outre-Mer mais aussi d’afficher la proportions des produits locaux. Sur les carburants, le climat s’est apaisé, mais nous continuerons à être tributaire du monde."
Quant aux conflits sociaux dans lesquels le préfet est intervenu, Jean-Luc Marx tient à souligner : "La Réunion est une société fragile. Le taux de chômage, notamment des jeunes est catastrophique. Il faut être extrêmement attentif sur les dossiers sociaux. "
Pour ce qui est de la crise requin, il déclare que le mot clé est la "transparence". Il assure que la "création d’un centre de ressources et d’appui est une voie possible et utile pour l’île" et que "les vigies requins, si la mise en pratique est autorisée, pourraient être une première mondiale".
"Je reviendrai en vacances, c’est une île fantastique", conclut-il.