À trois jours de la rentrée, il faut être vif pour se couper les tifs, ou avoir été prévoyant pour que ses enfants aient une coupe dans le vent.
"C’est la rentrée scolaire, il y a beaucoup enfants et de nouveaux enfants qui entrent à l’école, nous avons une période assez pleine. Certaines personnes ont pris rendez-vous un mois à l’avance pour cette semaine", confie Grégoire Payet, co-gérant d’un salon de coiffure dionysien.
La prévoyance est donc de mise pour éviter de se faire des cheveux blancs. Alors que certains rentrent à peine de leurs vacances, d’autres sortent des salons de coiffures, prêts pour la rentrée.
Couper les cheveux en quatre pour certains, rendez-vous incontournable pour d’autres, se rendre chez le coiffeur est un moment symbolique qui marque le passage des tout-petits dans la cour des grands. Coupe militaire ou inspirée du monde footballistique... ils choisissent avec soin leur nouvelle coupe qui décoiffe, au risque de friser le ridicule.
Pour être à la pointe de la mode capillaire, ils savent garder la tête froide, ou presque, comme le souligne avec humour Anne Hoarau, co-gérante d’un salon de coiffure dionysien. "Ce sont des clients fidèles, gentils, enfin, la plupart du temps !".
D’autres personnes médisantes, avec un cheveu sur la langue, argueront qu’une frange de la population se servira de l’allocation de rentrée scolaire (ARS) pour éviter de donner un coup de ciseaux dans le budget.