"Le protocole d’engagement réciproque", présenté lundi par les acconiers lors d’une réunion entre représentants du personnel et direction du GIE Sermat, n’a pas été validé par les dockers. Le dossier de la maintenance des chariots cavaliers n’est pas bouclé. Les dockers ont réitéré leur volonté de faire grève le 1er juillet.
Rencontre entre les représentants du personnel et la direction du GIE (Groupement d’intérêt économique) Sermat lundi. Dossier une fois de plus remis sur la table : la maintenance des chariots cavaliers.
L’entretien des engins portuaires est assuré par la société SRMP, et ce, jusqu’au 31 septembre 2015. Les dockers de la Sermat réclamaient l’internatilsation de la maintenance au 1er juillet 2014. Après négociations, les dockers et les acconiers s’étaient entendus pour une maintenance effective en septembre 2015.
Lors de la réunion tenue hier, les acconiers ont présenté le "protocole d’engagement réciproque". Le document n’a pas été validé par les dockers qui relancent dans le même temps leur menace de grève pour le 1er juillet. Les dockers de la Sermat soupçonnent leur direction de ne pas vouloir tenir ses engagements.
"Nous avons perdu des emplois, nous avons même accepté l’internalisation en octobre 2015 au lieu de cette année", avance Danio Ricquebourg. Pour le secrétaire général adjoint de la CGTR Ports et Docks, les efforts ont été faits.
Selon les dockers, les acconiers pourraient revenir sur leur décision concernant l’internalisation de la maintenance. Le processus pourrait se faire sous certaines conditions.
"Si nous prenons la responsabilité de faire grève, nous ne sommes pas les vrais responsables. Les vrais responsables sont ceux qui veulent à tout prix créer sur ce port un climat détestable", affrime Danio Ricquebourg.
Contacté, Frank Doki-Thonon garantit l’internalisation de la maintenance des chariots cavaliers pour le 1er octobre 2015. "Nous sommes ouverts à toutes modifications. Restons calmes", a indiqué le président de la Sermat. Les éventuels points de désaccord entre dockers et acconiers seront discutés demain.
Paralysé pendant trois semaines, l’an dernier, le trafic au Port-Est risque une nouvelle fois d’être perturbé si une entente n’est pas trouvé d’ici là entre les différentes parties.