Alors qu’une affaire aux Prud’hommes oppose un ex-employé à son patron qu’il a insulté sur Facebook, certaines administrations prennent des mesures préventives pour se prémunir des abus.
À la mairie de Sainte-Marie, les agents administratifs ne peuvent pas surfer sur Facebook. L’accès au réseau social et à de nombreux autres sites est entièrement bloqué. La raison, lutter contre les abus de certains travailleurs qui passaient trop de temps à naviguer sur le net.
Une charte de l’utilisation des outils informatiques et d’internet a donc due être signée il y a deux ans par chaque employé de la mairie. Celle-ci permet à l’administration de la mairie de se protéger en cas d’utilisation non-conforme de l’outil informatique. En effet, si un employé se rend sur un site illicite, c’est le maire qui est responsable.
En plus de cet engagement des salariés, la mairie a demandé à faire interdire l’accès à de nombreux sites dont Facebook.
Du côté des agents administratifs, tous se sont habitués à ces nouvelles restrictions. Ils affirment trouver cela normal voire nécessaire.
En France, ce sont 30% des entreprises qui bloquent les accès à certains sites internet dont Facebook. Chez celles qui sont plus permissives, 60% des employés avouent se rendre sur les réseaux sociaux pendant leurs heures de travail.
Antenne Réunion vous l’apprenait ce lundi dans le Journal Télévisé de 12h30 présenté par Sabrina Supervièle : un salarié a attaqué son employeur en Justice pour l’avoir licencié après un message posté sur Facebook. C’est la première fois qu’une telle affaire est jugée à La Réunion. Sur le réseau social, l’ex-employé avait qualifié son patron de "guignol" et de "boulet". Deux mois plus tard, il a été mis à la porte de l’association dans laquelle il travaillait.