Depuis le début de l’année, 65 cas de leptospirose ont été recensés par l’Agence Régionale de Santé de l’Océan Indien (ARS OI).
Attention à la leptospirose ! Suites aux dernières intempéries à La Réunion, l’ARS OI souhaite sensibiliser la population sur le risque de leptospirose.
Chaque année, plus d’une cinquantaine de cas de leptospirose sont répertoriés à La Réunion. En l’espace de seulement 3 mois et demi, 65 cas ont déjà été recensés dont un décès. En 2017, sur l’ensemble de l’année, 60 cas avaient été détecté. "C’est une situation alarmante sur laquelle il faut porter son attention", explique Olivier Reilhes, directeur adjoint de la veille et de la sécurité sanitaire à l’ARS OI.
Cette année, le risque est plus virulent dans un contexte d’épidémie avérée de dengue.
Fortes températures, pluies... Les intempéries qui ont touché La Réunion depuis le début de l’année favorisent la prolifération de cas.
Selon l’ARS OI, la moitié des cas identifiés se trouvent dans les communes du Sud et de l’Ouest de l’île.
Quelques mesures de prévention
La leptospirose est une maladie assez grave : "Dont le vecteur principal est les rats", explique Olivier Reilhes. Notamment dans les milieux humides (eau stagnante, boue...). "C’est sur eux que se porte l’attention des pouvoirs publics", relate l’ARS.
Il est rappelé à la population de faire preuve de la plus grande prudence et de se protéger lorsque l’on se trouve dans son jardin, lorsque l’on pratique les loisirs en eau douce (pêche, baignade en rivière ou bassins), la chasse aux tangues ou encore l’agriculture.
En cas de forte fièvre, de maux de tête et de douleurs musculaires, il est recommandé de consulter rapidement son médecin traitant. Tout retard dans la prise en charge peut s’avérer dangereux.