Au sein de la clinique Jeanne d’Arc au Port, il est possible depuis 5 mois d’utiliser l’hypnose comme méthode de relaxation pour réaliser une fécondation in vitro (FIV). Un tiers des patientes choisissent l’hypnose.
Il s’agit d’un nouvel espoir pour les couples stériles désireux d’avoir des enfants : l’hypnose peut être pratiquée comme méthode de relaxation afin de réaliser une fécondation in vitro (FIV). L’hypnose est déjà utilisée pour diminuer le stress et la douleur lors d’opérations chirurgicales.
L’implantation des embryons fécondés dans la cavité utérine des femmes est une étape clé, mais aussi la phase la plus délicate de la FIV. L’hypnose est donc un excellent moyen de relaxation pour cette étape essentielle.
Au sein de la clinique Jean d’Arc au Port, l’hypnose est pratiquée lors de FIV et selon les patientes interrogées, c’est un véritable moyen de relaxation, rassurant. Dans le bloc opératoire, le médecin anesthésiste ne pique pas, mais chuchote au creux de l’oreille de la patiente afin qu’elle soit le plus décontractée possible. La patiente s’endort et la ponction d’ovocytes peut ensuite commencer.
Cela fait cinq mois que hypnosédation est introduite en fecondation in vitro à la clinique Jean d’Arc et un tiers des patientes font ce choix. "Dans ce cas-là, le médicament qui fait dormir n’existe pas. C’est l’hypnose. Cela va permettre aux patientes d’être le plus décontracté possible et de vivre un peu mieux ce parcours du combattant".
Une patiente interrogée dès la sortie du bloc opératoire n’a pas hésité à valider l’efficacité de la méthode. "Je suis bien, très très bien par rapport à l’anesthésie générale que j’ai faite la dernière fois (...). J’étais très stressée, on m’a conseillé cette méthode-là pour essayer de me calmer et cela a marché".
Aujourd’hui, de nombreux centres proposent la méthode de l’hypnose, à condition que les anesthésistes soient formés. Selon les patients, l’hypnose fait avant tout la différente en terme de bien-être, un élément essentiel pour une FIV. Un bien-être qui peut également redonner du courage en cas d’échec de la fécondation. Il faut savoir qu’en France, seule une FIV sur cinq - en moyenne - mène à une naissance.