Alors qu’un premier cas porteur du variant britannique a été découvert ce mercredi à Mayotte, la question se pose à La Réunion. Doit-on redouter l’arrivée de ce variant sur l’île dans les jours à venir ?
La situation sanitaire s’est dégradée sur l’île aux parfums ces dernières 24h00. Mayotte compte 8 032 cas au total, dont 798 recensés du 19 au 25 janvier. Un premier cas porteur du variant SARS-CoV-2 501.V2 a été détecté le 15 janvier sur le territoire. Le nombre de cas est passé à 13 le 24 janvier.
Ce mercredi, 50 nouveaux porteurs ont été révélés. Un premier cas porteur du variant britannique a également été découvert le 27 janvier.
Le gouvernement a décidé de confiner totalement les trois communes les plus touchées, jusqu’à nouvel ordre, dès 18h00 ce jeudi.
Dans ce contexte, à La Réunion, l’inquiétude grandit. Pour beaucoup de Réunionnais, l’arrivée des variants sur l’île est inévitable :
" Entre les tests et les résultats, il y a souvent un délai de latence, donc, ça va finir par arriver, inévitablement ".
" Il y a des gens qui passent à travers les mailles, qui arrivent sans faire le test ".
" Les cas vont arriver. Le variant britannique, le variant sud-africain, je pense que même le brésilien va arriver derrière " .
Les motifs impérieux ont été de nouveau instaurés ce jeudi 28 janvier pour les voyageurs entre La Réunion et la métropole. Du côté du Grand Port maritime, les mesures sont également renforcées :
" Quand un navire arrive, il doit transmettre à l’ARS une déclaration maritime de santé. Si sur cette déclaration n’apparaît aucun cas, aucun symptôme, le navire est autorisé à arriver sur rade pour faire des tests PCR ", explique Fabrice Brunetti, Commandant du port au grand port maritime de La Réunion.
Covid-19 à Mayotte : 798 cas en une semaine et un décès
Présence du variant à Mayotte : 3 communes en confinement dès ce jeudi