François Maury, directeur général de l’ARS est l’invité du JT d’Antenne Réunion.
François Maury, directeur de l’Agence Régionale de Santé fait le point sur la circulation du virus de la dengue à La Réunion et sur les différents sujets de santé qui font l’actualité.
François Maury explique que les Réunionnais doivent être en alerte. Les services de santé sont prêts, "nous avons les stocks de médicaments nécessaires. On est prêt parce que le chikungunya a marqué les esprits." Pour lui, "il faut qu’on se mobilise tous. Les premiers acteurs contre la dengue c’est la population réunionnaise."
La multiplication des cas de dengue est notamment due au fait que "le virus n’a pas disparu pendant l’hiver. Pourquoi ? C’est difficile de le déterminer. Peut-être qu’on a eu un hiver plus chaud ou des moustiques plus résistants. On a pas de réponse scientifique sur le sujet."
Après l’agression d’un infirmier ce week-end aux urgences de Saint-Pierre, le directeur de l’ARS réagit : "Ma réaction c’est la colère. On sait qu’aux urgences les soignants peuvent être mis en danger par des comportements agressifs. Il faut se donner tous les moyens pour éviter ces situations mais on doit encore progresser pour limiter ces passages à l’acte."
Après le décès d’un patient à l’EPSMR, l’ARS a diligenté une enquête. Pour François Maury, "ce qui s’est passé n’est pas acceptable. J’ai décidé de mener une inspection dans la foulée et les inspecteurs ont fait ressortir un certain nombre de dysfonctionnements sans qu’il n’y ait de fautes lourdes. Je n’ai pas constaté qu’il y ait eu une faute humaine directe. Ce qui me paraît important c’est que la qualité de prise en charge des patients soit forte."
Après les plaintes et les perquisitions qui ont eu lieu dans des instituts de beauté de Saint-Paul et Saint-Pierre, "la responsabilité de l’ARS n’est pas engagée", pour François Maury. "L’ARS est compétente quand il s’agit de l’intervention d’un personnel de santé. Dans ce type d’établissement, ce sot des esthéticiens qui interviennent et nous n’avons pas de contrôle. Mais nous faisons intervenir la police dans ces situations."