C’est la semaine de l’épilepsie à La Réunion. À cette occasion sera abordé le thème de l’enfant épileptique autour des sujets de l’école, des loisirs et de la famille. Une conférence a lieu à l’Hôpital d’Enfants à Saint-Denis ce mercredi.
Le Réseau Pédiatrique 974 organise ce mercredi 28 février une conférence sur les mineurs épileptiques. Ce débat intervient dans le cadre de la semaine de l’épilepsie à La Réunion.
"Le but de cette manifestation est d’informer et sensibiliser le grand public", déclare Estelle Carret-Pajanipadeatchy, responsable des affaires générales et des coopérations de l’association Saint-François d’Assise. Des enseignants, des patients, mais également des infirmières scolaires pourront assister à cette conférence-débat, afin d’avoir une meilleure approche de la maladie.
"L’objectif est de lutter contre les préjugés", explique le Dr Anne Pervillé, neuro-pédiatre de l’Hôpital des Enfants. Il existe beaucoup de représentations fausses sur l’épilepsie comme la contagion. "Les parents ont tendance à poser trop d’interdits pour protéger leur enfant."
Environ 120 enfants de moins de 10 ans sont diagnostiqués épileptiques chaque année à La Réunion.
L’association Saint-François d’Assise se mobilise depuis 2014 pour poursuivre la sensibilisation.
Le regard des autres sur la maladie est souvent le plus difficile à vivre pour les parents. C’est pour cela que cette mobilisation permet de mieux communiquer autour de l’épilepsie.
L’épilepsie est une maladie qui atteint le cerveau. Elle est très fréquente chez les enfants. Cette maladie se présente sous la forme de crises. L’enfant peut ressentir des convulsions plus ou moins fortes. Il se trouve dans un état confus. Cela est dû à une mauvaise communication entre les cellules nerveuses.
Les crises d’épilepsie s’arrêtent d’elles-mêmes dans la plupart des cas. Les patients sont mis sous traitements pendant plusieurs années.
La plupart des causes d’épilepsie restent inconnues. Afin de permettre aux malades de vivre dans les meilleures conditions, il faut éviter le manque de sommeil, le stress, les boissons alcoolisés, les drogues ou tout stimulant visuel.
Un accompagnement est mis en place pour que l’enfant puisse poursuivre une scolarité normale.