Au niveau national, le Levothyrox est un médicament pris par 3 millions de malades de la thyroïde. Certains décrivent "un enfer" depuis plusieurs mois suite à un "changement de formule". Âgée de 56 ans, Michelle accepte de témoigner. Elle fait partie des 76 000 personnes qui ont signé une pétition en ligne pour réclamer la suspension du Levothyrox.
Près de 76 000 personnes ont signé une pétition pour réclamer la suspension du médicament après que plusieurs effets secondaires inhabituels aient été signalés.
Âgée de 56 ans, Michelle vit à Sainte-Marie et elle fait partie des signataires de cette pétition.
Vertiges, pertes de mémoire, crampes… Les effets secondaires du traitement sont devenus insupportables pour Michelle. Elle accepte de se confier sur son quotidien devenu difficile à gérer.
La formule du Levothyrox a changé et Michelle affirme subir de nombreux effets secondaires. "J’ai repris une dizaine de kilos, je ne dors pas, j’ai les yeux très secs, j’ai des migraines, j’ai des nausées, j’ai mal dans les jambes (...) et j’en passe" explique Michelle.
C’est l’un des médicaments les plus prescrits. Le Levothyrox est pris par 3 millions de malades de la thyroïde sur l’ensemble du territoire national.
A La Réunion, Michelle fait partie des malades qui suivent ce traitement et depuis le changement de formule du Levothyrox, sa vie a changé.
L’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicaments et des produits de Santé) assure, de son côté, que les modifications du Levothyrox ne « changent ni l’efficacité ni le profil de tolérance du médicament ».
Pour plus de précision : deux changements ont été effectués dans la composition du médicament : "Le lactose, « excipient à effet notoire », a été remplacé par du mannitol, dépourvu d’effet notoire selon l’ANSM ; et de l’acide citrique anhydre a été ajouté pour améliorer la conservation du comprimé".
Selon l’ANSM, il s’agit d’un "excipient très répandu dans la composition des médicaments et dans le domaine alimentaire".
Ce médicament est pourtant vital et le vrai danger serait d’arrêter le traitement. Si les effets secondaires persistent : contactez votre médecin et il est également nécessaire de les signaler sur le site du Ministère de la Santé. Les témoignages recueillis vont permettre de mener une enquête de pharmaco-vigilance.
L’Agence Nationale de Sécurité du Médicaments et des produits de Santé a mis en place un Numéro Vert :
- 0800 97 16 53 -