Vendredi était marqué par la Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation foetale, avec des actions menées pour lutter contre Les méfaits de l’alcool consommé pendant la grossesse. Depuis l’an dernier, La Réunion teste, à titre expérimental, un plan de prévention renforcé.
Le syndrome d’alcoolisation foetale (Saf) est un problème de santé public qui n’épargne pas La Réunion.
Notre île a d’ailleurs été retenue comme Région expérimentale pour la prévention et la prise en charge de ce syndrome.
Pour les professionnels de santé, si cette expérimentation est une bonne chose, les mesures elles, se font attendre.
"Il a été décidé que l’Agence régionale de santé océan Indien (ARS-OI) mettrait un comité de pilotage. Aujourd’hui, ce comité de pilotage est détenu par cette Agence. Les principaux acteurs, notamment les médecins libéraux ne sont pas représentés. Moi aujourd’hui, je me demande ce qui se passe. On est pratiquement un an après, et il n’y a pas d’enfant dépisté ni de campagne de sensibilisation sur les méfaits de l’alcool pendant la grossesse, ni d’accompagnement des mères", fustige Thierry Maillard
En Métropole, avec une délégation réunionnaise pour soutenir la deuxième Région pilote dans son projet de centre de ressources, le président de l’association Saf France et pédiatre, Denis Lambrin, a pu discuter de ce sujet avec les membres de l’ARS OI. Joint par téléphone, il indique.
"L’Agence régionale de Santé et les acteurs de terrain sont un peu en train de rattraper leur retard et d’accélérer le mouvement. Et Saf France, qui est l’association nationale de référence aide l’ARS".