Cela fait un an qu’Emmanuel Macron est devenu président de La République. Femmes, chefs d’entreprises, agriculteurs, gramounes... Chacun à son avis sur le bilan de la première année de présidence de Macron.
Pendant sa campagne le candidat Emmanuel Macron prend plusieurs engagements : Il ne veut plus dit-il "donner des subventions sans conditions, mais d’un réel projet pour les Outre-mers."
Les retraites, l’éducation, la suppression du RSI ou encore la filière canne : Aucun secteur n’est oublié. Dans les faits, ces promesses ont-elles été tenues ?
Le financement de la filière canne-sucre à hauteur de 38 millions d’euros est l’une des mesures annoncées par Emmanuel Macron. Jean Bernard Maratchia, planteur de canne. Selon lui cet engagement est tenu mais pas au bénéfice des planteurs.
"C’est pour que les industriels continuent à nous payer comme avant. L’an dernier, plus de 100 planteurs étaient en dessous de la moyenne, ils ont perdu beaucoup d’argent. Le président Macron a annoncé 5 milliards d’euros pour accompagner l’agriculture au niveau national. Il faut pas que la canne à La Réunion soit oubliée."
S’agissant de la lutte contre le chômage, la suppression du Régime social des indépendants (RSI) est aussi effectif depuis le 1er janvier 2018.
Pour Frédéric Malet, gérant d’une société de transport et de déménagement, rien n’a changé. "Les taux sont les mêmes et on paye exactement la même chose que l’on payait avant. Le RSI ne pouvait pas aller au contentieux. Alors qu’aujourd’hui la CGSS à le pouvoir aller se servir directement."
Autre mesure d’Emmanuel Macron, les classes de CP à 12 élèves dans les réseaux d’éducation prioritaires renforcés (Rep+). 286 écoles sont concernées à La Réunion. Julie est maman de la petite Roxane. Selon elle, la mesure est bonne, mais beaucoup d’interrogations demeurent.
"Ça permettrait aux enfants d’être plus réceptifs à l’enseignement qu’on peut leur donner. Reste à savoir dans quelles conditions."
Raymonde touche 787 euros de retraite. Elle trouve cela injuste. "Depuis que mavé 17 ans mi té travay. Comment i fé pour vivre ?"